Sexualité
Dans le passé comme à l’heure actuelle, des adeptes de la primauté de l’éducation religieuse opposés à la laïcité ont accusé cette dernière de favoriser la licence des mœurs et des conduites libres qu’ils jugent répréhensibles. La laïcité n’aurait aucune morale ou pire, elle détruirait la morale, celle-ci ne pouvant être que religieuse. Sans ce « garde-fou », l’homme serait incapable de se conduire seul.
De fait, la laïcité étant un principe destiné à défendre la liberté de conscience de chacun, elle ne se prononce pas sur le caractère licite de pratiques concernant des adultes libres. Les tenants de la laïcité ont toujours fait confiance au libre arbitre des individus et à leur capacité de jugement individuel. C’est pourquoi, dans un État laïque, la sexualité, dans la mesure où elle ne trouble pas l’ordre public, n’est pas régie par la loi.
M. C. Dictionnaire de la Laïcité (2°édition)